
24 entreprises agroalimentaires à découvrir
L’édition 2022 du guide Saveurs et gourmandises des Saveurs du Bas-Saint-Laurent invite la population et les gens de passage à découvrir les produits agroalimentaires de 24 entreprises du Kamouraska pour faire du tourisme gourmand sur le territoire de la MRC.
ALEXANDRE D’ASTOUS
Les entreprises répertoriées sont le Marché Métro Lebel de La Pocatière, le Marché public de la Grande Anse qui se tient tous les samedis dès 9 h 30 à La Pocatière, les Poulets de grain du Kamouraska à Saint-Onésime-d’Ixworth, les Trésors du Fleuve et la Microbrasserie La Baleine endiablée de Rivière-Ouelle, l’Auberge comme au premier jour de Saint-Pacôme, Aliments Ludo et Ça goûte le bois de Mont-Carmel.
Sept arrêts à Kamouraska
Plus du quart des entreprises à visiter, soit sept, est situé dans la Municipalité de Kamouraska. Il s’agit de Côté Est, la chocolaterie Fée Gourmande, le Jardin du bedeau, Grand’Ourse, la cantine de Kamouraska, la Fermette Harbour, Les Pêcheries Ouellet et l’Agnellerie.
Les autres entreprises agroalimentaires du territoire sont le Provigo, La Brûlerie de l’Est et l’Érablière Nathalie Lemieux à Saint-Pascal, Les Jardins de la Mer et le Chalet des cabourons à Saint-Germain-de-Kamouraska ainsi que Tête d’allumette microbrasserie et le Jardin des pèlerins de Saint-André, sans oublier Porc O’rye du Kamouraska à Saint-Joseph et la Ferme Les petits régals des bois de Saint-Alexandre-de-Kamouraska.

Les Poulets de grain du Kamouraska. Photo : Facebook
Thèmes abordés
Le thème de l’approvisionnement s’attarde sur les quantités disponibles en région, la forme que peut prendre la biomasse ainsi que les caractéristiques de qualité à surveiller. La section sur l’environnement répond à diverses interrogations sur les enjeux forestiers, les émissions de carbone et la qualité de l’air, sans oublier les mesures d’économie d’énergie. Les considérations relatives aux équipements abordent la puissance des appareils, les espaces requis pour le système, le choix de combustible, et autres éléments à soupeser en fonction du bâtiment individuel ou du réseau d’édifices à chauffer.
L’aspect financier de pareil projet est abordé en rappelant les éléments à évaluer pour avoir une vue complète des dépenses, on présente aussi diverses avenues de financement et de subventions, lesquelles sont promises à durer dans le temps dans la foulée de la récente publication de la Stratégie québécoise sur l’hydrogène vert et les bioénergies. Finalement, un regard est porté sur les questions relatives à la disposition des cendres et à l’entretien des appareils.
Possibilités
Actuellement, le recours à la biomasse forestière est surtout répandu dans quelques institutions de la région. Pourtant, cela s’applique de belle façon aussi aux commerces et industries.
« Ce qui est intéressant, c’est qu’on parle de plus en plus de réseau de chaleur. Lorsqu’il y a plusieurs bâtiments qui sont relativement proches les uns des autres, il y a moyen d’envisager différentes formules de partenariat, que ce soit la copropriété ou certains qui vont juste acheter la chaleur comme un service », ajoute Jamal Kazi.
Au-delà de l’argument de la flambée des prix du mazout, mentionnons également que le gouvernement reconduit ses programmes d’aide, qu’une usine de biomasse s’ajoute dans la région à Cacouna et que l’argument énergétique est aussi bien présent. La boîte à outils est disponible en format virtuel sur la page web du projet Biomasse forestière BSL, ainsi qu’en format imprimé aux bureaux du CREBSL.