ÉDITION SPÉCIALE – AVRIL 2023
6 M$ versés aux entreprises agricoles pour de bonnes pratiques agroenvironnementales
La Financière agricole du Québec (FADQ) a procédé la semaine dernière au versement de plus de 6 M$ à plus de 1000 entreprises agricoles inscrites au deuxième groupe de la Rétribution des pratiques agroenvironnementales.
Cette initiative, dont les bonifications ont été annoncées le 20 février par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, est une mesure phare du Plan d’agriculture durable 2020-2030.
Pour les nouvelles entreprises inscrites, le montant versé correspond à 25 % de l’aide financière potentielle calculée par entreprise pour leur participation d’une durée de trois années de culture. Cette avance est un incitatif à adopter rapidement de nouvelles pratiques agroenvironnementales.
Rappelons que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation a élaboré l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales pour reconnaître et récompenser les gains environnementaux importants des entreprises agricoles qui adoptent des pratiques agroenvironnementales qui vont au-delà des exigences réglementaires. Au total, ce sont 85 M$ qui ont été rendus disponibles à près de 3000 producteurs agricoles pour les soutenir dans leur transition vers des pratiques plus durables.
« Les entreprises agricoles sont déjà bien engagées pour améliorer leurs pratiques au bénéfice de notre secteur agricole et agroalimentaire. Avec la mise en place de cette deuxième cohorte, ce sont plus de 1000 producteurs supplémentaires qui ont bénéficié d’un versement totalisant plus de 6 M$ dans le cadre de la Rétribution des pratiques agroenvironnementales. Le succès de cette mesure témoigne de son bien-fondé. Je tiens à remercier le personnel de La Financière agricole pour la simplicité d’inscription et l’efficacité dans le déploiement d’une mesure aussi importante pour le virage durable de notre agriculture », commente le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne.
« Notre organisation démontre encore une fois son agilité à répondre présent dans cette mesure phare du Plan d’agriculture durable. Nous sommes fiers d’être au service de la clientèle agricole soucieuse de son environnement », mentionne le président-directeur général de la Financière agricole du Québec, Ernest Desrosiers.
Source : La financière agricole du Québec
André Lamontagne. Photo : Alexandre D’Astous
Un nouveau regard sur la formation et les emplois agricoles
Différentes organisations du Bas-Saint-Laurent se sont associées pour promouvoir les opportunités de formation et d’emplois rattachés au secteur agricole. Le lancement du site web www.engagetoi.com offre une porte d’entrée facilitée sur ces métiers passionnants entre nature et technologie. Moderne et attrayant, ce site apporte un éclairage nouveau et constitue une façon originale de stimuler l’intérêt pour l’agriculture, domaine où les besoins en main-d’œuvre sont croissants.
« L’agriculture offre un environnement de travail stimulant et varié, explique Justine Lussier, responsable du Centre d’emploi agricole et porte-parole du projet. Chaque jour offre des aventures différentes dans des espaces magnifiques, en contact avec les animaux, la nature et la technologie. C’est ce que nous voulons mettre de l’avant ».
Le secteur agricole au Bas-Saint-Laurent réunit plus de 1900 entreprises agricoles dont le tiers offrent des emplois sur une base saisonnière et permanente. Comme pour d’autres secteurs, la pénurie d’ouvriers spécialisés et non spécialisés nuit au développement des productions agricoles et de notre autonomie alimentaire régionale. C’est pourquoi Services Québec, le Centre de formation professionnelle de Mont-Joli, la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent, le ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation, le Centre d’emploi agricole et les MRC de Rimouski-Neigette et de la Mitis ont uni leurs forces pour mettre en valeur et diffuser l’information à un large public voulant découvrir l’agriculture.
Source : UPA du Bas-Saint-Laurent